lundi 24 février 2014

Le Dictateur (1940)

Réalisation: Charlie Chaplin



Résumé:


Un soldat juif maladroit de Tomanie tombe amnésique alors qu'il sauve un pilote d'avion durant la guerre. Lorsque qu'il sort de son amnésie quelques années après, il reprend son travail de barbier sans être au courant des changements politiques de son pays ni que le régime polique soit rendu dictatorial. Hynkel, le dictateur, est un homme terrorisant et exigent. Il souhaite éliminer les juifs. Grâce à la ressemblance physique du barbier et du dictateur, certains commendants les confondront, amenant le gentil barbier à diriger le pays et rétablir la paix.

Critique:

Le fait que ce film soit un film de Chaplin et un film classé «chef d'œuvre» m'était mes attentes très élevées. Heureusement, je dois dire que j'ai été agréablement surprise à quel point ce film m'a fait rire et m'a charmé. Le film est tout simplement bien monté cinématographiquement et le jeu des acteurs (principalement Charlie Chaplin qui m'impressionne toujours) était incroyable. J'ai adoré que ce film soit en sorte une caricature de l'époque de la deuxième Guerre Mondiale et du régime d'Hitler pour s'en moquer. Étant une fanatique d'humour absurde, j'ai été surprise d'être comblé par ce film de 1940! Bref, je le recommande parce que ce film vous fera rire et aussi parce que c'est un film qui devrait faire parti de la culture cinématographique de chacun.

Termes burlesques:


Running gag: Alors que le dicateur Napoleni et sa femme s'apprete à sortir de leur train, les plus hauts dirigents de la Tomanie les acceuillent et attendent que le train soit arreter pour dérouler le tapis où les invités déposeront leur pieds. Le train s'arrête quelques instants et alors qu'on commence a dérouler le tapis, le train repart et s'arrête plus loin. Les gens se dirigent donc à l'endroit où le train s'est arrêter pour la deuxieme fois et commence a dérouler le tapis. La blague se répète au moins trois fois. Ceci est donc considérer comme un running gag.
 
Jeu physique: Il y a un beau jeu corporel dans la scène où le dictateur Hynkel joue, seul, avec un globe terrestre gonflable.
 
Jeu avec la nourriture: Il y a un jeu avec la nourriture lorsque les hommes du même quartier doivent manger leur pouding, l'un deux contenant une pièce d'argent à l'intérieur. Cependant chaque pouding contient une pièce. Tout le monde réussissent quand même discrètement à passer leur pièce de monnaie dans l'assiette du barbier. Le barbier, apeurer de se faire découvrir avec la pièce malchanceuse, il les avalent tous.
 
 Slapstick: À plusieurs moments dans le film, certaines personnes veulent montrer des inventions révolutionnaires au dictateur. Alors qu'on lui montre un uniforme anti-balle, on lui fait une démonstration en tirant sur le jeune homme portant l'uniforme et le garçon s'effondre et meurt. Personne alors n'est paniqué et on passe à autre chose. Ceci est donc considéré comme une farce violente et rapide, que l'on appelle slapstick.
 
Chute corporel: Au tout début du film, le personnage incarné par Charlie Chaplin, est un  soldat très maladroit et en manipulant les machines de guerres, il tombe et fait plusieurs chutes comiques.


lundi 10 février 2014

Les Lumières de la ville (1931)

Réalisation: Charles Chaplin

Résumé:

Charlot, le vagabond, rencontre par hasard une jeune et jolie demoiselle sur sa route dans la ville. Il découvre malheureusement que cette pauvre marchande de fleurs est dépourvue de la vue. Il rencontrera aussi un millionnaire fort sympathique avec lui lorsqu'il est ivre, mais tout le contraire lorsqu'il est sobre. Grâce à la générosité du millionnaire, Charlot se fera passer pour un riche gentleman pour charmer la belle aveugle. Il vivra par la suite une tonne de péripéties pour rendre heureuse celle qu'il aime.

Critique:

 Les lumières de la ville est un film d'anthologie remarquable. Je donnerais à ce long-métrage un 9/10 pour plusieurs raisons. Premièrement, l'histoire était très touchante et comique, ce qui donnait un beau mélange. Ensuite, les acteurs et leurs personnages étaient excellents, spécialement le personnage de Charlot que je trouvais attachant et charmant par son attitude et ses manières. La réalisation était parfaitement exécutée. Bref, ceci est un film à voir absolument pour n'importe quel adepte de cinéma.

Termes burlesques:

 
Running Gag : L’homme millionnaire et Charlot sont dans un restaurant très chic et modeste. Alors que Charlot veut allumer son cigare, il allume celui du millionnaire en pesant que ce soit le sien. Ce gag se répète au moins 3 fois, ce qui produit un running gag.
 
Jeu avec la nourriture : Charlot et le millionnaire sont dans un restaurant modeste et avant de recevoir leur assiette de spaghetti, des confettis de rubans éclatent dans le restaurant. En mangeant ses pâtes, Charlot se trompe et confond les pâtes avec les rubans.
 
Jeux physiques : Charlot se trouve concurrent dans un combat de boxe. Alors qu’il se bat avec son adversaire, il y a beaucoup de jeux et de déplacements physiques.

Chute corporelle : Durant la scène d’entrée, Charlot fait beaucoup de jeux physiques et de chutes en étant sur la statue de la ville et en essayant de descendre de celle-ci.

Slapstick : Charlot regarde la femme aveugle s’occuper de ses fleurs sur la rue. Alors qu’elle rince un bol avec de l’eau, elle lance le contenu d’eau dans ce qu’elle croit être le vide, mais qui en fait est Charlot. Il s’agit d’une farce violente rapide, donc un slapstick.
 

Filmographie de Charles Chaplin:

 
L'Opinion publique (1923)
La Ruée vers l'or (1925)
Le Cirque (1928)
Les Lumières de la ville (1931)
Les Temps modernes (1936)
Le Dictateur (1940)
Monsieur Verdoux (1947)
Les Feux de la rampe (1952)
Un roi à New York (1957)
La Comtesse de Hong-Kong (1967)

*Caractère gras = Coté 1