dimanche 27 octobre 2013

Le fabuleux destin d'Amélie Poulain



Réalisateur: Jean-Pierre Jeunet
Année: 2001

Résumé:


Amélie Poulain, une jeune fille, originaire de Montmartre, introverti et unique verra sa vie changer lorsqu’elle trouvera une vieille boîte souvenir cachée sous une céramique dans la salle de bain de son appartement. Dès lors, elle se lance comme quête que si elle retrouve la personne à qui appartient cette boîte et que ceci la rend heureuse, elle continuera de semer le bonheur autour d’elle. Elle trouvera donc, un album assez spécial, qu’un mystérieux jeune homme a égaré par erreur. Cet album contiendra des photos de toute sorte, toutes provenant de photomaton. Elle créera plusieurs stratagèmes pour garde contact avec lui, sans toutefois lui adresser la parole, par gêne. Elle continuera d’aider les gens, mais alors qu’elle s’occupe des autres, personne ne s’occupe d’elle. Amélie suivra donc les précieux conseils de son voisin, surnommé l’« homme de verre », qui l’amènera finalement dans la bonne direction. 

Critique :

 Je donnerai un 8.5/10 à ce film. Premièrement, ce qu’on remarque surtout de ce film est ses caractéristiques cinématographiques uniques et fabuleuses. J’ai adoré les façons variées dont le film est présenté, c’est-à-dire parfois en narration, parfois en aparté et parfois en dialogues. Aussi, l’histoire du film est des plus charmante comme son personnage principal, Amélie, auquel on s’attache énormément tente de comprendre tout au long de son parcours. Je crois que ce qui m’a le plus marqué est que le film à une sorte de couleur, de teinte à lui seul, que je n’avais jamais vue auparavant. Pour moi, ce film et un classique à ne pas manquer.
 
 

Langage cinématographique:

 

La direction des regards: Amélie  et l'« homme de verre» ont une discussion à propos de la fille au verre d'eau, le personnage sur la toile du vieillard. Amélie dit que la fille au verre d'eau devait penser à homme, d'où la difficulté de reproduire le visage. Pendant la scène, la caméra filme l'« homme de verre » de sa gauche et regarde toujours à sa gauche quand il parle à Amélie. De son côté, Amélie regarde toujours face à elle et la caméra la filme de gauche aussi.
 
La lois du 180º: Amélie rencontre une de ses voisines d'appartement, qui lui raconte l'histoire de sa vie entre elle et son mari et comment il est mort. La loi du 180º est respecté; la caméra filme à la droite des personnages durant tout le dialogue.
 
 
La loi de l'écart minimal entre deux plans successifs (jump cut): Amélie marche dans le métro, elle est seule, mais entend de la musique au loin. Elle s'approche de plus en plus du vieillard aveugle assis dans le métro avec son tourne-disque. Pour la filmer s'approcher , on utilise deux plans d'angle différent (au moins 40º).

 

La continuité à l'intérieur d'une scène

La surimpression: Amélie commence une recette de gâteau en étant triste et déçu d'elle-même. À ce moment, on voit en surimpression à gauche du cadre ce qu'Amélie s'imagine: Nino aller à quelque part que l'on ignore jusqu'à se qu'on le voit dans l'appartement d'Amélie, faisant glisser ses doigts sur le rideau en bois derrière Amélie dans le plan. La surimpression disparaît et au lieu de Nino derrière le rideau, c'est le chat d'Amélie.
 
Le raccord dans le mouvement: Amélie découvre une petite boîte, vielle de 40 ans, caché en arrière d'une céramique dans sa salle de bain. La plan 1 est filmé du point de vue de l'intérieur du trou ou elle rentre son bras dans le trou, prend la boîte et la sort du trou. Le plan 2 est filmé de l'extérieur, à la droite d'Amélie, et elle approche encore la boîte d'elle. Il y a donc un changement d'angle de la caméra, mais l'action est repris là où elle a été laissé à la fin du plan 1.

La continuité entre les scènes

Le fondu: Amélie découvre, après s'être pris en photo dans le photomaton déguisée en Zorro, l'homme qui revient si souvent en photo dans l'album de Nino. Un fondu blanc se crée sur son visage  étonné et l'on change de scène.
 
L'insert: Amélie découvre une petite boîte, vielle de 40 ans, caché en arrière d'une céramique dans sa salle de bain. La scène se termine avec Amélie qui ferme la télévision. Le plan filme la télévision en train de se fermer et de tourner au noir complet pour ensuite changer de scène.
 
La coupure franche: Amélie parle avec Madeleine, sa voisine, qui lui raconte sa vie et quand la conversation est fini, la scène se termine. Le dernier plan de la scène est Madeleine et Amélie en amorce alors que le premier plan de la deuxième scène est les doigts d'Amélie enfoncer dans un sac de bines.

samedi 26 octobre 2013

Backlight (Lumière de décrochage)

1. Dans le vidéoclip Diamonds de Rihanna, on remarque à plusieurs reprises dans ce vidéo un backlight, qui, durant certains plans augmente et baisse d'intensité.
 
2. Dans la publicité de Familiprix, on remarque un backlight lorsque le plan filme le pharmacien et on l'entends dire : « Je comprends ».
 
3. Dans la publicité des produits corporels Aveeno, mettant en vedette Jennifer Aniston, on remarque un backlight évident dans le dernier plan où l'on voit la vedette.

jeudi 17 octobre 2013

Troie (Troy)

 
Réalisateur: Wolfgang Petersen
Année: 2004

 

Résumé:

Après que Troie et Sparte aient fait la paix, une soirée sera organisée et le plus jeune prince de Troie, Paris, en amour avec la femme de Ménélas, Roi de Sparte et frère du Roi de Mycènes, décidera avec elle de partir ensemble à Troie. La guerre sera alors déclarée de nouveau à cause de la colère de Mélénas et l’appuie de son frère. Le Roi de Mycènes livra donc un combat à Troie, avec l’aide d’Achille et son frère Agamemnon. Plusieurs évènements se dérouleront pendant cette guerre, dont par exemple, Achille qui tombera amoureux de Briséis, cousine des princes de Troie, Paris et Hector. Finalement, Troie recevra une soi-disant offrande de Poséidon: le cheval de Troie qui créera la fin d’un des peuples.
 

Critique:

J’accorderais un 6/10 pour ce film. L’histoire était bien construite, facile à comprendre et intrigante. Les effets cinématographiques étaient assez impressionnants et grandioses; les bagarres sont bien filmées, les paysages (décors) sont superbes et les plans sont dynamiques. La longueur du film n’est pas un aspect qui m’a dérangé, au contraire j’en étais impressionné. De plus, les acteurs sont excellents dans leur rôle. Par contre, j’ai trouvé que les scènes de guerre étaient longues et très violentes, ce qui ne me plaît pas tout à fait. Le film en général selon moi est d’une grande violence et n’est pas un film qui s’écoute à la légère. J’ai aussi été très déçu par la fin de l’histoire qui, selon moi, aurait pu mieux finir et du coup, m’aurait aidé à l’apprécier.
 

lundi 14 octobre 2013

Agora

 
Réalisateur: Alejandro Amenábar
Année: 2009

Résumé:

Hypatie est une philosophe qui enseigne de grandes théories à ses élèves durant l'époque où le christianisme prend de l'ampleur. Elle tentera tout au long de son parcours de se concentrer sur la philosophie et la découverte de choses importantes du monde alors qu'un de ses élèves lui déclarera son amour pour elle et que la guerre entre ceux qui croient toujours aux dieux et les chrétiens tourne au cauchemar. Un peu plus tard, alors que tout la région est converti à la religion chrétienne et que la philosophe a accepté l'amour de son ancien élève, le peuple doutera de sa foi en Dieu. Alors qu'elle sera en danger, Davus, son ancien esclave, amoureux d'elle, tentera de la sauver du mieux qu'il peut.

Critique:

Ma note globale de ce film est 5/10. Je n'ai pas aimé l'aspect politique-religieux du film qui était très lourd, pesant et compliqué à comprendre. J'ai trouvé l'histoire légèrement redondante et la longueur du film m'a parue plus longue que ce qu'elle est en réalité. J'ai quand même trouvé le personnage d'Hypatie intéressant et attachant à cause de sa dévotion pour la philosophie et la découverte de la fabrication de notre planète. J'ai également aimé le jeu des acteurs et le contenu cinématographique qui est très fluide et jolie. J'ai quand même préféré la fin de cette histoire à celle du film Troie, visionné plutôt, qui montrait Darius tuant Hypatie pour la sauvé de souffrance.

lundi 7 octobre 2013

M. Night Shyamalan

 

Filmographie (en tant que réalisateur)


1992: Praying with Anger
1998: Éveil à la vie (Wide Awake)
1999: Sixième Sens (Sixth Sense)
2000: Incassable (Unbreakable)
2002: Signes (Signs)
2004: Le Village (The Village)
2006: La Jeune Fille de l'eau (Lady in The Water)
2008: L'Évènement (The Happening)
2010: Le Dernier Maître de l'air (The Last Airbender)
2013: Après la Terre (After Earth)


« Sixième Sens (Sixth Sense) »





Résumé

Malcom, un psychologue pour enfants avec des troubles fait la rencontre de Cole, un jeune enfant qui cache un secret lourd qui le traumatise : il voit les morts. Ce patient lui rappelle un autre jeune garçon qu’il a suivi et négligé plusieurs années auparavant et qui avait le même problème. Un peu avant de rencontrer Cole, Malcom se fait surprendre chez lui par ce petit garçon qui a grandi, qui est devenu fou et qui se tue après avoir tiré Malcom. Essayant de se remettre de cet évènement, il tente d’aider Cole et de le croire du mieux qu’il peut. Son investissement dans son travail l’éloignera de plus en plus de sa femme et mettra son couple en danger. Malcom finira par comprendre Cole et l’aidera à faire passer le dernier message des morts.
 

Critique

Je donne une fière note de 9.5/10 à ce film. Il a réussi a me surprendre comme jamais je n’est été surpris en regardant un film. De plus, le langage cinématographique est riche et original. Les personnages sont attachants et très bien interprétés, si bien interprétés qu’il peut vous faire verser quelques larmes à certains moments. L’histoire est d’une simplicité et d’une complexité qui est montée fabuleusement. Le seul point négatif était l’effet de frayeur et les moments d’horreur qui peuvent glacer le sang, qui était très bien réussi, je dois dire, mais, pour une personne peureuse, peuvent être désagréable.

 

Langage cinématographique frappant

 
Plan-séquence : Quand Malcom et sa femme sont dans un restaurant pour leur anniversaire de mariage, Malcom arrive en retard et parle à sa femme de l’enfant qu’il suit, Cole. Le plan-séquence commence quand Malcom entre dans le restaurant et finit quand sa femme quitte.
 
Overhead Shot : Quand Malcom se fait tirer dessus par un de ses anciens enfants en trouble. Le plan commence quand il tombe sur le lit et sa femme vient le voir.

Long travelling avant : Quand Cole et sa mère sont pris dans un bouchon de circulation d’accident de la route en voiture et que Cole révèle son secret à sa mère. Il y a un long travelling avant qui passe entre les deux voies de la route pour montrer toutes les automobiles bloquées jusqu’à la voiture de Cole et sa mère.
 
Effet de reflet : Au début du film, Malcom et sa femme sont devant un brevet d’excellence argenté que Malcom a reçu et parlent. La caméra filme le brevet qui a un effet de miroir, et donc, on voit les deux amoureux se parler à travers cet objet.
 
Effet de reflet : Cole est à la réception des funérailles d’une jeune fille avec qui il a communiqué et en s’apprêtant à entrer dans la chambre de cette jeune fille, il y a un insert sur la poignée de porte argentée et l’on voit Cole à travers celle-ci.
 
Effet de reflet : Malcom sent que sa ne va pas bien dans son couple. Il regarde sa femme prendre une douche. Le plan montre le visage de Malcom qui regarde sa femme hors champ et l'on voit à côté de lui un miroir incliné vers la douche où l’on peut y voir sa femme.
 
*Ce film comportait beaucoup d’effet de reflet dans des miroirs et des vitres, pour y illustrer la froideur du film à cause du thème de la mort ou même pour séparer « deux mondes » (mort et vivant) qui reviennent constamment durant le film.

 

Apparition de M. Night Shyamalan dans le film

 
 
Il apparaît comme docteur. Après l’incident de Cole enfermé dans le « donjon », il explique à la mère de Cole et Malcom que tout va bien pour le petit garçon et qu’il n’y a rien de grave. Il s’inquiète par contre des égratignures sur l'enfant.

 

samedi 5 octobre 2013

Festival du Nouveau Cinéma

 


Qu’est ce que c’est?


C’est un festival contenant à peu près 300 films indépendants par années (cette année 273, pour être exact), dont des longs, moyens et courts métrages hors pair et de tous genres. On peut y retrouver des drames, des comédies, des suspenses, et tout plein d’autres styles tout à fait uniques qui font très changement des films « blockbuster » américains que nous sommes habitués de voir. C’est aussi le plus vieux festival de films au Canada, qui, cette année, fête ses 42 ans. En moyenne, il accueille, en tout, à peu près 100 000 visiteurs qui viennent de partout et participent aux nombreux évènements organisés par l’organisme.

En quoi il se démarque des autres festivals?


Premièrement, c’est un festival international à but non lucratif entouré d’employés passionnés et d’évènements les plus divertissants et conviviaux les uns que les autres. En plus des films, on y retrouve des concerts et des cocktails qui créent une ambiance hors du commun. Les spectateurs y viennent pour découvrir des choses auxquelles ils ne sont pas habitués, voir même pour être choqués ou surpris. On y retrouve aussi une grande volonté du festival à créer une proximité entre les visiteurs et les artistes (réalisateurs, acteurs, etc.). Il y a des prix, comme par exemple, meilleur court-métrage qui peuvent être sélectionné au Oscar ou autres grands évènements de prestige.

Quelques évènements vedettes:


10 octobre: Long métrage Pink Floyd live at Pompeii de Adrian Maben
(Présentation extérieure. Couverture, pop-corn et boissons chaudes disponibles)

11 octobre: Long métrage Lola de Jacques Demy

12 octobre: Long métrage La chute de la maison Usher de Jean Epstein
(Présentation extérieure. Film muet accompagné du groupe Rock Forest)

14 octobre: Long métrage All is lost de J.C. Chandor
(Film présenté à Cannes mettant en vedette Robert Redford)

14 octobre: Long métrage La grande Bellezza de Paolo Sorrentino



Personnellement, je suis très emballée par certaines présentations, par exemple, le concert de Pink Floyd à Pompeii, car j’adore le groupe et je trouve qu’un évènement extérieur de ce genre peut être très intéressant. J’aimerais également voir le film All is lost, qui, d’après la bande-annonce et certains commentaires, me semble être très divertissant. Bref, c’est probablement un festival à ne pas manquer et à expérimenter au moins une fois dans sa vie.